Vivre au Kamouraska, vivre comme il se doit!

Manon Weber Tavailler, Vivre

Faites comme Julie, déménagez au Kamouraska!
Car vivre au Kamouraska, c’est vivre comme il se doit
Après le travail, on se retrouve en famille ou en nature, pas dans le trafic!
#LeKamouraska

Note de l’auteur : Cet article ne traitera pas du fait de travailler au Kamouraska, qui implique, me concernant, des dizaines de potentiels accidents évités parce que oh-my-god-la-vue-est-tellement-belle-ce-matin! Cet article parle plutôt du fait de trouver un emploi, et la façon dont quelques uns d’entre nous se sont trouvés piégés dans cette région fabuleuse, contraints de vivre la vie à laquelle ils aspiraient.

J’ai décroché mon premier emploi au Kamouraska par un beau jour pluvieux du mois de mai. La veille au soir, on m’avait dit que les propriétaires de l’auberge du village cherchaient quelqu’un pour aider aux chambres, au service et occasionnellement en cuisine. Je n’avais pas encore de travail et un besoin (vraiment) urgent de ne plus charger la carte de crédit… Je n’avais rien à perdre à tenter le coup, d’autant plus que mes candidatures n’étaient pas retenues dans les emplois pour lesquels j’avais manifesté un intérêt. J’avais aussi une folle envie de relever des défis!

Ce jour-là, j’ai donc pris une petite marche sous la pluie (bonjour les frisottis), sans cv, et j ai frappé timidement à la porte de l’auberge (parce que j’étais vraiment convaincue que je n’avais aucune chance, compte tenu de mon manque d’expérience flagrant). J’ai commencé à travailler trois jours plus tard. À la fin de l’été, mon patron a gentiment été mon référent local lorsque j’ai appliqué sur un emploi dans la municipalité voisine, emploi qui m’avait été chaudement recommandé par… ma coiffeuse!

On m’avait dit et répété que le réseau était la clé de tout, au Kamouraska. J’en ai mesuré toute l’importance le jour où j’ai appelé mon amoureux pour lui dire que j’avais la job et que d’ici peu on pourrait acheter notre première petite maison.

Je ne suis pas la seule à qui c’est arrivé. Chaque année, les histoires d’emploi se suivent et se ressemblent un peu. Comme la fois où Catherine*, de passage dans le coin avec son amoureux qui passait une entrevue dans une entreprise pocatoise, a rencontré quasiment par hasard la conseillère en ressources humaines de sa future entreprise. Elles ont été présentées l’une à l’autre au salon de l’emploi qui avait lieu ce jour-là… et ont convenu d’une date pour l’entrevue. Le mois suivant, Catherine et son amoureux avaient chacun un emploi et un loyer au Kamouraska. Bye la grande ville!

Est-ce que c’est difficile de trouver l’emploi de mes rêves? Non. Enfin sauf si, comme moi, tu as étudié les églises antérieures au XIIe siècle en Belgique. Mettons que j’ai fait une croix sur le côté médiéval de la force et que ça m’a permis de m’ouvrir à d’autres horizons. Ici, j’aime dire qu’il y a de la job pour tout le monde : boucher, ingénieur mécanique, en passant par coiffeuse, éducatrice spécialisée, préposé aux bénéficiaires, soudeuse, chercheur en agroalimentaire… Parfois, les postes sont affichés sur Internet, parfois ils le sont dans la porte du commerce ou dans la mémoire de quelqu’un qui connait quelqu’un (allô le réseau!). Parfois aussi, les postes sont créés pour un candidat qu’une entreprise ne veut pas échapper. C’est le cas de Marc*, qui a transmis son CV de façon spontanée et a décroché une entrevue la semaine suivante avec la promesse d’être rappelé dès que le poste serait créé. J’avoue que cette histoire me fait un peu rêver!

Est-ce qu’il y a de la concurrence dans la recherche d’emploi? Bien sûr. Est-ce qu’il suffit d’y croire? Pas vraiment (la baguette magique c’est juste chez Disney que ça fonctionne!). Il faut parfois être patient et prendre le temps de se faire une petite réputation. Ça serait mentir que de dire que j’aspirais à être femme de chambre, alors que je venais de finir ma maitrise et que je rêvais encore d’être la Indiana Jones des arts et du patrimoine.  Mais cet été passé dans cette belle auberge m’a permis de rencontrer de belles personnes, de connaître de belles histoires et de mieux imaginer comment je pourrais m’épanouir professionnellement au Kamouraska. J’ai également eu le temps de devenir un peu plus qu’un nom sur un cv.

Des emplois, au Kamouraska, il y en a vraiment beaucoup. À moins d’être comme plusieurs et que tu ne sois dans le télétravail et que ton seul besoin soit une connexion Internet rapide (on a ça!) et un espace de travail dans ton futur chez-toi (avec potentiellement vue sur le fleuve, ou encore sur une érablière… que la vie est plate!).

En plus d’une job de rêve, j’ai enfin un coin de pays où le temps pour vivre pour moi est une priorité!

Cette histoire t’inspire? Tente ta chance! Ces histoires te rappellent la tienne, et tu as le goût de la partager? Go! Découvre les opportunités que t’offre le Kamouraska en visitant https://lekamouraska.com/offres/nos-employeurs-partenaires-attendent-vos-cv/

*Noms fictifs mais histoires vraies!